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Quand les hôtesses de HK s’entrainent

La compagnie aérienne Hong Kong Airlines prend les problèmes causés par les passagers ivres au sérieux: elle a instauré des cours de kung fu obligatoires pour tout son personnel de cabine.

Apparemment lassée de voir certains passagers profiter un peu trop de l’alcool disponible sur ses vols, en moyenne trois fois par semaine selon son porte-parole, la compagnie régionale basée à Hong Kong a commencé l’entrainement de son personnel de cabine au combat rapproché, histoire de calmer efficacement les plus récalcitrants. Les cours de wing chun, une forme de kung fu adaptée pour les espaces confinés, sont proposés à tous ses employés mais obligatoires seulement pour les stewards et hôtesses, selon le journal local Sunday Post.
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The Sciences of in-fighting (Wong Shun Leung)

Wong Shun Leung, élève de Ipman nous enseigne le Yongshun dans une vidéo de 1982, en 2 parties de 10 minutes chacune. D’autres vidéos de ce film original sont disponibles sur youtube mais en qualité inférieure, à l’heure ou j’écris ces lignes.

Partie 2 en ligne ici
Les formes sont décomposées et expliquées. La musique 80’s apporte un plus!

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Bras méchanique 3D faisant du Yong Chun en vidéo

Bras méchanique 3D faisant du Yong Chun en vidéo:

 

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Démonstration de Yong Chun

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Explications

Yong Chun ou Wing Chun ?

Art martial chinois, base du Kung Fu, cette discipline se prononce différemment en mandarin : Yong Chun qu’en cantonnais : Wing Chun ou Wing Tsun.

Originaire du monastère de Shaolin, elle fait partie des boxes de la Chine du Sud. Transmise de bouche à oreille de génération en génération, cette boxe ne dispose d’aucun document historique.

La boxe Yongchun est peu connue à cause de son mode d’existence particulier : différente des autres boxes, elle n’a pas d’administrateur ni de discipline stricte ; elle n’a participé à aucune activité officielle ; elle s’est répandue parmi quelques rares personnes riches.

Les avis sur l’origine de cette boxe sont très partagés : les uns croient qu’elle a été créée par le maître Wumei en voyant le combat acharné entre un serpent et une grue ; les autres croient qu’elle a été inventée par le plus grand moine martial du monastère de Shaolin ; les autres encore croient qu’elle doit son nom à Yan Yongchun, un des disciples de Wumei. En fait, il s’agit d’une boxe qui, transmise de génération en génération, résulte d’une intelligence collective et d’un perfectionnement incessant.

Les trois parties supérieure, moyenne et inférieure du corps doivent être coordonnées ; l’esprit et le mouvement, le pas et le poing, ainsi que le coup et l’intention doivent coïncider ; l’attaque doit être fatale.

Les poings doivent contrôler la ligne médiane de la poitrine afin d’écarter l’attaque et la défense de l’adversaire. Cette tactique principale de la boxe Yongchun est largement appliquée et joue un rôle très important dans les mouvements de main et de pied.

yongchun kungfu brucelee ipman

Les mains doivent se déplacer dans un cadre limité par les yeux en haut, l’entrejambes en bas et les épaules à gauche et à droite pour que leur mouvement soit d’une rapidité extrême. Le coude qui sert de pivot permettant aux avants-bras de tourner librement et de créer une force puissante doit maintenir une distance d’un poing avec le corps afin de renforcer l’appui et l’attaque.

« Ecouter » la force de l’adversaire constitue une des particularités de la boxe Yongchun. Il s’agit d’une sensibilité de la peau et d’une capacité psychologique permettant de faire face à l’attaque avec de différentes techniques. Pour toutes les autres boxes, il est difficile de mettre en jeu la rapidité lorsqu’on lance une contre-attaque puisqu’on doit d’abord parer l’attaque. Quant à la boxe Yongchun, la défensive et l’offensive ne font qu’un. La simplicité et la rapidité constituent la puissance et le mystère de la boxe Yongchun.

Dans sa désignation courte, l’art martial est désigné simplement par ces deux sinogrammes :

  • le sinogramme 詠 yǒng/wing : « chanter, entonner » ou dans le registre poétique « exprimer, raconter »
  • le sinogramme 春 chūn/chun : « printemps », « désir sexuel » ou « vitalité »